Qu’on soit en pleine canicule ou sous un ciel tout gris, il y a une boisson qui met tout le monde d’accord à l’apéro : la sangria.
Rien que d’y penser, on sent déjà l’ambiance des vacances : le chant des cigales, les rires des amis, la table en bois qui grince un peu… et cette carafe colorée pleine de fruits flottants. On est bien, non ?
Mais soyons honnêtes deux minutes. La sangria maison, ça sonne bien… jusqu’au moment où on se rend compte qu’on n’a pas vraiment le temps de couper trois kilos de fruits, de faire macérer tout ça pendant douze heures et d’attendre le lendemain pour servir. Résultat : on abandonne, on sort une bouteille de rosé, et on se dit qu’on fera mieux la prochaine fois.
Heureusement, il existe une astuce bien pratique pour ceux qui veulent une sangria maison : simple, rapide et surtout ultra savoureuse.
Mais au fait, c’est quoi exactement une sangria ?
La sangria, à la base, c’est une boisson traditionnelle espagnole qui sent bon l’été et la convivialité. Le principe est tout simple : du vin rouge, des fruits coupés en morceaux, un peu de sucre, parfois du jus d’orange, et une touche d’alcool plus fort comme du brandy ou du triple sec pour relever le tout.
Le secret d’une bonne sangria, c’est le temps de repos : on laisse les fruits mariner dans le vin pour qu’ils diffusent leurs saveurs. Le résultat ? Une boisson fraîche, fruitée, légèrement sucrée, qui se boit facilement (parfois un peu trop, attention au piège). C’est ça qui fait une vraie sangria : une base simple, des fruits généreux, un petit coup de peps, et surtout… le plaisir de la partager.
Comment faire une sangria maison qui déchire ?
Vous avez peut-être déjà croisé la fameuse sangria Don Simon au supermarché. C’est une sangria toute prête qui vient d’Espagne, et qui sauve pas mal de barbecues de dernière minute. Mais voilà, ça reste un produit industriel. Alors comment lui donner un vrai petit goût maison sans se prendre la tête ?
Eh bien, figurez-vous qu’il y a un super article sur le sujet que j’ai déniché sur le blog Entrez dans ma cuisine. L’auteur y partage ses astuces pour faire une sangria comme une Don Simon, avec des fruits frais et quelques touches bien senties qui font toute la différence.
Allez, je vous en donne un aperçu ici pour vous mettre l’eau à la bouche :
- Prenez une base de vin rouge, comme un vin espagnol du type Tempranillo
- Ajoutez des fruits frais : oranges, citrons, pommes, pêches… Coupez ça en beaux morceaux et mettez-les directement dans la carafe.
- Un petit trait de limonade ou de jus d’orange, pour apporter du peps et un peu de bulles.
- Un soupçon d’alcool (facultatif, mais ça donne du caractère) : rhum, triple sec ou cognac.
- Une heure au frais minimum, le temps que les saveurs se mélangent un peu.
Et voilà. Vous obtenez une délicieuse sangria maison, rapide à préparer, qui en jette et qui va faire l’unanimité à la table.
Avec quoi déguster une bonne sangria ?
La bonne nouvelle, c’est que la sangria se marie avec presque tout. Mais si vous voulez vraiment jouer la carte de l’Espagne jusqu’au bout, misez sur des tapas : olives, chorizo, tortilla, calamars frits, jambon ibérique, fromages… ça met direct dans l’ambiance.
Vous pouvez aussi la servir avec un bon barbecue : grillades, brochettes, légumes rôtis… la sangria apporte la fraîcheur qui équilibre à merveille les plats un peu plus riches. Et entre nous, elle passe aussi très bien avec une pizza partagée entre amis, une quiche, ou même un simple bol de chips si vous n’avez pas le temps de cuisiner.
Le vrai secret, ce n’est pas tant ce qu’il y a dans l’assiette que l’ambiance autour de la table : une sangria réussie, c’est surtout celle qu’on partage dans la bonne humeur.
On se retrouve autour d’un pot de sangria ?
Parce que c’est convivial, simple et que ça fait tout de suite vacances. Pas besoin d’avoir une maison en Espagne ou une terrasse ensoleillée. Il suffit d’un saladier, de quelques fruits et d’une bande de potes.
C’est le genre d’astuce qui sauve vos apéros, qui met tout le monde de bonne humeur et qui vous fait passer pour un pro… sans avoir passé la journée en cuisine.
Allez, santé les amis, et vive les apéros réussis !
Œnologue diplômée de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin de Bordeaux, Élise Moreau vit et respire Saint-Émilion depuis toujours. Après cinq vendanges passées entre chai et vignoble, elle s’est tournée vers le journalisme spécialisé pour raconter la vie des domaines, la magie des micro-terroirs et l’art du vieillissement. Sa plume, précise et accessible, mêle anecdotes de vignerons, analyses techniques et conseils de dégustation pour guider novices et passionnés. Curieuse infatigable, Élise parcourt les premières côtes à vélo, carnet en main, pour saisir chaque nuance aromatique et la partager avec enthousiasme sur Saint-Emilion-Premiers.com.
